La lumière de studio au flash pour le portrait Fine Art
1520,00 € HT
Objectifs pédagogiques :
- Comprendre le comportement de la lumière et ses lois physiques incontournables.
- Se familiariser avec des flashes de studio professionnels et leurs modifieurs.
- Analyse de l’utilisation de la lumière par les maîtres de la Renaissance.
- Savoir reconnaitre, et recréer un type de lumière pour lui donner du sens.
- Mettre en pratique ces notions en portrait de studio de type fine art, avec des modèles professionnels.
Profil professionnel des stagiaires : photographes professionnels ou amateurs expérimentés, désirant se familiariser avec la pratique du flash de studio, et de portraits créatifs avec des mises en lumière précises.
Pré-requis et expérience professionnelle des stagiaires :
- Connaître les bases de la photographie (la notion du triangle Vitesse / Ouverture / ISO doit être acquise).
- Pratique régulière et connaissance de son propre matériel, en mode manuel et semi-auto.
- Utilisation régulière de Photoshop (ou de Lightroom)
Durée : 4 jours en présentiel (28 heures)
Prochaines dates :
– du 7 au 10 octobre 2024
– du 4 au 7 novembre 2024
Délai d’accès : 15 jours avant le début de la formation
Lieu de formation : Bordeaux
Si vous êtes en situation de handicap, contacter notre référent Maud Batellier pour prévoir si une adaptation est possible
Effectif : 4 à 6 stagiaires
Coût : 1520 € HT par personne
Cette formation peut être financée par votre OPCO
Programme de la formation
MATIN – Théorie
– Présentation du formateur, du contenu et des stagiaires.
– Utilisation de la lumière pour mettre en scène l’image, et diriger le regard de l’observateur.
La position du sujet dans l’image (composition)
La zone la plus lumineuse
L’utilisation des contrastes
L’attrait du visage humain
Les motifs et les cassures
Les motifs de Mortensen
– Les types de lumière
Lumière directe ou « dure »
Lumière diffusée ou « douce » lumière réfléchie
– Réfléchir la lumière
Miroir, réflecteurs blanc, argent, doré, V-flats
– Le flash de studio
Anatomie d’un flash monobloc, et les réglages de base communs à toutes les marques.
– Notion essentielle 1 : le « Fall Off » ou la Loi du carré inverse
Comprendre par une démonstration simple et pratique la décroissance exponentielle de la lumière sans avoir à faire de calculs rébarbatifs.
– Notion essentielle 2 : la taille relative de la source de lumière
Explication de l’importance de cette notion prépondérante sur la qualité de la lumière.
APRÈS-MIDI – en studio
– Les motifs (ou patterns) de lumière pour le portrait (Démonstration par l’exemple)
La « Split light »
La « Rembrandt Light »
La « Loop light »
La « Butterfly » (ou Paramount) light
Les variations : Chaque motif peut être « Broad » ou « Short ». Savoir faire la différence et l’utiliser de manière créative.
– Les modifieurs
Le flash nu et le bol standard
La soft box octogonale, ronde, parabolique
La soft box rectangle
La strip box
Les parapluies avec ou sans diffuseur
Le bol beauté
La découpe à couteaux ou gobos
Explication de la notion de « point chaud » et du concept de « feathering ».
– Choisir des sources multiples et le rôle qu’elles tiennent
La lumière principale (Key light)
La lumière de débouchage (Fill light)
La lumière latérale, en contre, en douche (Rim light et Hair light)
La lumière de fond (background light)
MATIN – En studio
– L’approche spécifique du fine art
Analyse d’une image
Le fine art en tant que marché
Les spécificités, les objectifs
– Le contrôle de la lumière
Les grilles en nid d’abeille métalliques et en tissu
Le snoot
Les occultants (ou flags) et V-flats noirs
– Quelques schémas basiques de sources de lumière multiples
Le « clamshell »
Le « Rembrandt » (avec Beauty dish+flag)
Le « Hollywood glamour » (Paramount + 2 hair)
– Les ratios
Comment équilibrer la puissance des sources multiples.
Savoir construire un set-up en commençant par les ombres.
Apprendre à « remonter » un set-up en analysant une photo.
APRÈS-MIDI
Mise en pratique des notions apprises.
Les stagiaires sont divisés en deux groupes de 2 ou 3 personnes par poste de travail.
À tour de rôle, et guidés par le formateur, ils vont effectuer des exercices et créer leurs propres éclairages en fonction des schémas appris la veille et le matin.
JOUR 3 – Mise en pratique
Les deux modèles + coiffeuse et maquilleuse sont déjà sur place.
Deux postes de prises de vue, comme la veille.
– Choix d’un angle de prise de vue en tenant compte du modèle, et de ses points forts et atouts.
– Choix du set up lumière en fonction de la situation que l’on veut mettre en avant.
– Direction du modèle par « mimétisme-miroir » pour les positions, et par l’intention de jeu pour l’émotionnel.
Une fois les set-ups de lumière mis en place, mise en pratique des notions apprises les deux jours précédents. Chaque stagiaire aura la possibilité à tour de rôle de shooter avec chaque modèle.
JOUR 4
– Atelier sur le pré-traitement non destructif des fichiers raw afin de conserver le maximum d’informations au fichier de travail, et de latitude pour l’édition dans Photoshop.
– Processus de traitement complet sous Photoshop.
Le stagiaire doit apporter son appareil de prise de vue et ses supports de sauvegarde.
Chacun apportera son poste de travail (ordinateur portable ou monobloc, tablette et stylet s’il en possède), afin de traiter ses fichiers.
Votre formateur est Patrick BOSC
Patrick a toujours été passionné par les arts. Très jeune, il est devenu magicien professionnel et a joué pendant plus de 25 ans dans des théâtres, des festivals et des émissions de télévision, principalement en Europe, mais aussi au Canada, en Russie, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Il a commencé par réaliser des portraits de ses confrères artistes et, plus tard, des affiches pour des pièces de théâtre et des artistes de music-hall.
Fasciné par la Renaissance et le travail des maîtres, il tire son influence de leur utilisation de la lumière, de l’intemporalité de leurs portraits, et de cette sensation d’instant figé, comme on peut le remarquer dans ses travaux personnels.
Plus récemment, son goût pour l’histoire l’a conduit à se plonger dans un procédé historique aux origines de la photographie : le collodion humide. Il réalise des images constituées d’argent pur déposé sur plaques de verre, avec une chambre photographique grand format du début du 20ème siècle et des objectifs de type Petzval, de l’époque second empire
Basé à Bordeaux, il partage son temps entre son studio en Gironde et Paris.